lundi 19 mars 2012

LE REPAS DES AINES A CAMBLAIN-L'ABBE.....

..... CA DEVIENT DE LA FOLIE !!!
Ce 18 mars 2012, Monsieur le Maire de Camblain-l'Abbé, Pierre-Albert MAYEUR, recevait les moins jeunes de ses administrés. Après le discours de bienvenue de Jean-Marc GOUBET, Président du Comité des Fêtes, les doyens de l'assemblée furent mis à l'honneur : Madame Rosa PEUGNET et Monsieur Roger LEURS reçurent des mains du premier magistrat du village un petit cadeau symbolique pour marquer l'événement.
Les enfants de Rosa posèrent autour d'elle pour immortaliser l'instant puis, après quelques photos et autres discours, Madame le Maire reçut une jolie composition florale de la part des conseillers municipaux qui tentèrent, par ce geste, de se faire pardonner tous les détournement de mari, en la personne de Pierre-Albert, dont ils s'étaient rendus coupables au cours de l'année qui précède. De toutes façons ils recommenceront, cette année encore, à mettre la solidité du couple à l'épreuve !!!
La charmante Mélodie











Une fois toutes ces formalités achevées, la fête put commencer. Nous avons eu la surprise d'avoir chanteur et chanteuse pour animer l'après-midi. Mélodie nous a enchanté par sa voix et son charme juvénile. "Un vrai bouquet d'printemps ! ", comme dirait mon beau-frère.
La piste de danse fut souvent très occupée et on pouvait y remarquer des visages qui n'avaient pas l'air d'appartenir à des sexagénaires... à se demander si les papy ne vont pas demander bientôt à l'orchestre les rocks de Johnny plutôt que les mélodies d' André Claveau !
D' ailleurs, au fil des années je dois accueillir mes jeunes copains et nous commençons à former une équipe de joyeux drilles ! Voyez donc ci-contre 4 Jacques dans la force de l'âge ! On se croirait au patronage, pas dans une soirée des aînés !!! Quand le chanteur a sorti le répertoire de Sébastien, la fiesta se généralisa à toutes les tables : on en a fait tourner des serviettes !
Puis il y a eu un spectacle improbable sur une musique venue des îles. Ce fut le clou de la soirée qui fit rire jusqu'aux larmes bon nombre de convives. On ne sait ce qui se passe dans ces cas là....une inspiration artistique soudaine, un déploiement d'énergie contenue depuis des jours, les effets d'une muse intérieure qui fait bouger les corps bref, chez Jeff, voici ce que ça donne : non, non non, ce n'est pas du ski ; ce n'est pas non plus la parodie d'un effort qu'on fait généralement en solitaire...On ne sait pas : il paraît que c'est une danse à la mode !.... En tous cas, pour avoir du succès, Jeff a eu du succès : THE vedette     !!! Sacré Jeff !
Comme on ne pouvait mieux terminer l'après-midi, c'est sur ces exhibitions que chacun prit congé, ravi d'avoir passé, entre ....agénaires, dont certains "portent encore vert", d'excellents moments. (Je l'ai placé, Roger !) Pour ma part, je me suis enrichi d'une nouvelle connaissance : je lui réserve, dès à présent, sa place de doyen du village mais, heureusement que je ne suis pas pressé car il a une pèche d'enfer le gaillard !  

mardi 13 mars 2012

ENTRE LE MUSEE DE L'AIR ET LE STADE DE FRANCE...

Après un lever très matinal, 3 heures de bus et deux heures et demie de visite au Musée de l'Air, j'aime autant vous dire que les vieux soldats n'avaient qu'une hâte : rejoindre au plus vite le point d'eau, stratégiquement situé juste en face de l'Aéroport du Bourget, pour se refaire une santé ! Dans de telles circonstances, il y a toujours des premiers et des derniers...je n'étais pas trop loin des premiers...! Escorté par Kéké, mon vieux complice de Doullens (on a usé les mêmes PMFAA - langage secret militaire - dès 1970), j'ai eu tôt fait de me faire servir deux mousses bien fraîches que leurs frangines ont suivies de peu. Nos glottes, aplaties comme des queues de castor tant elles étaient sèches, nous en furent vivement reconnaissantes.














Au Café du Nord, on prenait notre place : 4 grandes tables avaient été dressées plus une petite pour l' "Etat Major" que les gentes serveuses avaient eu consigne de soigner particulièrement.
Dans la matinée, on avait piqué le croissant du beau Georges mais une chose est sûre : ce midi, on ne lui piquerait pas sa bière ! Du reste, il avait mijoté une petite compensation pour la fin du repas : le renard est rusé et sait jouer "placé".
Oui : bien placé auprès des serveuses, d'accord, mais aussi non loin de notre table et c'est pourquoi la vengeance de Georges n'est pas passée inaperçue  aux yeux du secrétaire de la Confrérie et de ses fidèles assesseurs :
Georges ne s'était pas contenté du dessert prévu au menu : il avait endormi le charmant personnel du restaurant et s'était fait servir une méga coupe de glace ! Il n'était pas peu fier de lui le bougre !!! 
Finalement, c'est dans la bonne humeur et
 les estomacs rebondis que notre groupe
 regagna le car pour prendre la direction
du STADE DE FRANCE pour
notre seconde visite de la journée. 

dimanche 4 mars 2012

MUSEE DE L'AIR ET DE L' ESPACE

Le jour n'était pas encore levé lorsque j'arrivai au rendez-vous donné à 06h30 ce jeudi 24 février 2012 devant l'entrée de la Base aérienne n°103 par la Confrérie de l'aviation pour une nouvelle sortie entre anciens de l'Armée de l'Air, entre copains devrais-je dire.
Au fil des minutes le parking extérieur s'emplissait des voitures qui amenaient à l'heure dite les membres de la Confrérie de l'Aviation qui avaient pu répondre "présent" ce jour-là.
En attendant le car qui devait nous emmener quelques minutes plus tard dans la région parisienne, la discussion entre les anciens devant l'entrée de l'enceinte militaire était  empreinte de grande nostalgie. De la nostalgie du temps passé au service de l'Armée de l'Air, à une époque où la camaraderie et l'amitié avait encore leur place dans l'exécution de nos tâches certes, (clin d'oeil à Kéké), mais aussi de l'infini regret de savoir que cette formation militaire, véritable poumon de la ville de Cambrai, allait devoir fermer ses portes dans le courant de l'année 2012.
Dès l'heure SNCF  (06h38), chacun prit place dans le S45 blanc mis à notre disposition par le garage de la Base qui prit la route, aussitôt l'appel des présents terminé, en direction de la région parisienne.
Pendant que les copains taillaient une bavette, je me laissai gagner par une douce somnolence qui ne tarda pas à se transformer en séjour paisible dans les bras de Morphée. Sans doute du sommeil à rattraper....les kilomètres d'autoroute ne sont pas mal venus !













Le ralentissement du car me sort de ma léthargie : L' Organisation a prévu une petite pause pour dégourdir nos vieilles jambes, prendre un café et déguster un croissant... du moins, pour les plus dégourdis ! Comme François, qui semble vouloir convaincre Jean-Marie de je  ne sais quel discours, tandis que d'autres moins prompts se sont retrouvés devant la table vides, Gros-Jean comme devant, sans perdre pour autant la bonne humeur des gens des Îles ! Ne t'en fais pas, Georges : je suis solidaire car je me suis fait enfler de même, à cause de mon bavardage !!!         

Lorsque chacun eût repris place dans l'autocar après avoir récupéré quelques nanas qui avaient souhaité prier le bonjour à Dame Pipi, notre chauffeur redirigea son véhicule vers notre première destination : Le Musée de l'Air et de l'Espace situé sur le site de l' Aéroport de Paris-Le Bourget, à 10km au Nord de Paris. Vers 09h45 nous posions le pied devant l'entrée du plus ancien Musée Aéronautique du Monde. Une petite déception : les Trois Fouga habituellement dirigés vers le ciel du Bourget s'étaient faits la belle ! Cliquez sur ce lien pour en connaître la raison.
L ' établissement ouvre ses portes à 10h00 et c'est exactement à cette heure-là que nous avons été pris en charge par le personnel du Musée qui divisa notre groupe en deux sections. Chacune d'elles s'est vue confiée à un guide. Ma section a eu le plaisir d'être guidée par Monsieur René POLI, un ancien de l'aéronavale qui enchanta son auditoire et sut captiver l'attention de tous par une culture aéronautique qui nous semblait sans limite. Avec René POLI nous avons traversé le temps, du rêve d' ICARE aux flèches de Monsieur DASSAULT, en passant par les Montgolfières, les voiles des Frères Voisin, les avions de reconnaissance, les Morane juste d'avant la Grande Guerre, les premiers avions militaires, etc... 
 
Plus que de longs discours, des photos et divers articles spécialisés vous plongeront dans l'univers fabuleux de l'aéronautique et, si vous gardez à l'esprit que la fantastique évolution que vous constaterez s'est produite en une centaine d'années seulement, vous trouverez tout autant admirables la prouesse des aventuriers du début du siècle que la ténacité des chercheurs, ingénieurs et autres fanatiques de l'aviation qui leur ont succédé.
Pour les photos, je vous invite à visionner l'album sur le lien suivant : Jean-Charles  ou en "cliquant" le diaporama ci-joint, ainsi que les photos en ligne sur PICASA d'un autre fan de l'aéronautique en cliquant sur son nom : Jean-Marc ELIPOT que je remercie en passant d'avoir accepté que je vous transmette ce lien.
Dans une page à venir, je vous ferai part de l'entr'acte que fut notre repas pris dans un restaurant très sympatique situé juste en face du Musée de l'Air avant que nous n'allions tout guillerets visiter un cadre d'un charme plus différent : LE STADE DE FRANCE.